Katherine Mansfield : Félicité

Katherine Mansfield : Félicité

« Félicité » (Bliss) est une nouvelle de Katherine Mansfield publiée en août 1918 dans English Review. Elle raconte une journée de la vie de Bertha Young, une femme de trente ans qui éprouve un bonheur débordant et un profond sentiment d’accomplissement. Alors qu’elle organise un dîner chez elle, sa joie se reflète dans les moindres détails du quotidien : la tendresse envers sa fille, la satisfaction de son mariage et la beauté de son jardin, où un poirier en fleurs semble symboliser son état d’âme. Cependant, à travers les gestes et les regards de ses invités, un détail inattendu se dévoile, menaçant de bouleverser son harmonie.

H. G. Wells : L’histoire de feu M. Elvesham

H. G. Wells : L’histoire de feu M. Elvesham

L’Histoire du défunt Monsieur Elvesham (The Story of the Late Mr. Elvesham) est une nouvelle de H. G. Wells, publiée en mai 1896 dans la revue The Idler. Edward Eden, un jeune étudiant en médecine, est abordé dans la rue par un vieil homme inconnu qui l’invite à déjeuner et lui propose de faire de lui son héritier. Intrigué et séduit par l’offre, Eden accepte de se soumettre à une série d’examens que le vieillard exige comme condition pour conclure le marché. Ce qui semble être une chance providentielle devient bientôt le seuil d’un destin troublant.

Henry Kuttner : Les rats du cimetière

Henry Kuttner : Les rats du cimetière

« Les Rats du cimetière » (The Graveyard Rats) est une nouvelle d’horreur de Henry Kuttner, publiée dans la revue Weird Tales en mars 1936. L’histoire suit Masson, le gardien d’un vieux cimetière délabré à Salem, où d’énormes rats voraces creusent des tunnels entre les tombes pour dérober les corps fraîchement enterrés. Cette activité menace le sombre commerce de Masson, qui complète son travail de gardien par le pillage des sépultures. Un jour, en tentant de déterrer un cadavre, Masson découvre que les rats l’ont devancé. S’ensuit une poursuite frénétique et terrifiante pour récupérer son butin, qui le mènera à affronter des horreurs au-delà de toute imagination.

Robert Louis Stevenson : Janet la revenante

Robert Louis Stevenson : Janet la revenante

« Janet la contrefaite » (Thrawn Janet) est une nouvelle de Robert Louis Stevenson, publiée en octobre 1881 dans The Cornhill Magazine. Le jeune révérend Soulis arrive dans le village écossais de Balweary pour prendre en charge la paroisse. Ignorant les avertissements des habitants, il engage comme servante Janet M’Clour, une femme de mauvaise réputation, accusée de sorcellerie. À la suite d’un affrontement tendu avec les femmes du village, Janet jure publiquement de renoncer au démon. Dès lors, quelque chose de troublant se manifeste autour d’elle, et le presbytère s’enfonce dans une atmosphère de peur croissante et de mystère.

William Hope Hodgson : La voix dans la nuit

William Hope Hodgson : La voix dans la nuit

« La voix dans la nuit » (The Voice in the Night) est une nouvelle de William Hope Hodgson, publiée en novembre 1907 dans The Blue Book Magazine. Par une nuit brumeuse et sans étoiles dans le Pacifique Nord, une goélette demeure immobile au milieu de l’océan. Soudain, une voix troublante surgit du brouillard, appelant le navire avec insistance. Celui qui parle reste dissimulé dans l’ombre et refuse de s’approcher de la lumière. Son ton est désespéré, et sa demande, étrange. Les marins, déconcertés, tentent de comprendre qui il est et quel mystère cache cette silhouette invisible qui fuit les regards.

Émile Zola : Simplice

Émile Zola : Simplice

« Simplice » est une nouvelle fantastique d’Émile Zola, publiée en 1864 dans le recueil Contes à Ninon. Elle raconte l’histoire d’un prince naïf et incompris, fils d’un roi brutal et d’une reine vaniteuse. Dès son jeune âge, il manifeste une nature différente de celle de son entourage : compatissant dans la guerre et étranger aux excès de la cour. Sa bonté, prise pour de la stupidité par ceux qui l’entourent, l’écarte des attentes royales et le conduit vers la nature et ses créatures, un refuge où sa sensibilité peut s’épanouir sans crainte ni reproche.