Guy de Maupassant : Le Père Milon

Guy de Maupassant : Le Père Milon

« Le Père Milon » est une nouvelle de Guy de Maupassant publiée le 22 mai 1883 dans le journal Le Gaulois. Se déroulant pendant la guerre franco-prussienne de 1870, elle raconte l’histoire d’un vieux paysan normand qui vit avec sa famille dans une ferme occupée par les troupes allemandes. Au milieu de la chaleur étouffante de l’été rural, le calme apparent qui règne dans les environs contraste avec la tension croissante qui s’empare des habitants à cause d’une série de meurtres mystérieux commis dans la région. L’histoire commence par un interrogatoire militaire qui va révéler un sombre secret impliquant le vieil homme.

Guy de Maupassant : Nuit de Noël

Guy de Maupassant - Nochebuena

« Nuit de Noël », publié dans Gil Blas le 26 décembre 1886, est un récit de Noël ingénieux et mordant de Guy de Maupassant. Henri Templier, un écrivain solitaire, partage avec ses amis l’histoire particulière qui l’a amené à détester Noël. Une nuit, incapable de se concentrer à cause de l’agitation festive, il décide de quitter son travail et de chercher de la compagnie pour un dîner improvisé dans son appartement. En déambulant dans les rues, il rencontre une jeune femme charmante et robuste qui accepte son invitation. Cependant, ce qui avait commencé comme une escapade joyeuse se transforme en une situation chaotique avec des visites inattendues et une urgence sans précédent.

Guy de Maupassant : Lettre d’un fou

Guy de Maupassant - Carta de un loco 2

Lettre d’un fou est une nouvelle de l’écrivain français Guy de Maupassant, publiée le 17 février 1885 dans le Gil Blas. Le récit prend la forme d’une lettre écrite par un homme tourmenté qui expose, avec une clarté dérangeante, son aliénation mentale progressive. À travers des réflexions philosophiques et scientifiques, il remet en question la perception humaine et la nature de la réalité. Peu à peu, il décrit des expériences troublantes qui le plongent dans un état de terreur et d’obsession. Sa réflexion l’amène à se confronter au seuil qui sépare la raison de la démence, plongeant le lecteur dans une réflexion sur la fragilité de la conscience et l’omniprésence de l’invisible.

Guy de Maupassant : Mademoiselle Fifi

Guy de Maupassant - Mademoiselle Fifí

Mademoiselle Fifi est un conte de Guy de Maupassant, publié le 23 mars 1882 dans le journal Gil Blas. Se déroulant pendant l’occupation prussienne en France, l’histoire relate la routine d’un groupe d’officiers allemands qui logent dans un château réquisitionné. Parmi eux se distingue le jeune marquis d’Eyrik, surnommé ironiquement « Mademoiselle Fifí » en raison de son attitude affectée et de son goût pour la destruction. Au milieu de l’ennui et de la pluie constante, les militaires prévoient un dîner avec des femmes du village, sans prévoir les tensions cachées qui émergeront lors de cette rencontre marquée par l’abus et l’arrogance.

Émile Zola : Le paradis des chats

Émile Zola - El paraíso de los gatos

Le paradis des chats est un conte d’Émile Zola publié en 1874 dans Nouveaux contes à Ninon. Il raconte l’histoire d’un chat qui traverse une crise d’identité. Élevée dans le confort et le luxe d’un foyer, où elle est choyée avec de la nourriture en abondance et un endroit chaud pour dormir, la chatte se sent insatisfaite et aspire à découvrir la liberté et les aventures du monde extérieur, idéalisant la vie des chats errants. Cependant, elle découvrira bientôt que tout n’est pas comme elle le pensait dans la rue.

Guy de Maupassant : Apparition

Guy de Maupassant : Apparition

Apparition est une nouvelle de Guy de Maupassant, publiée dans Le Gaulois le 4 avril 1883. Elle raconte l’expérience troublante d’un vieux marquis qui, lors d’une réunion sociale, décide de partager un événement qui le hante depuis plus de cinquante ans. Dans sa jeunesse, un vieil ami lui demande de récupérer des documents dans son ancienne maison. À son arrivée, le marquis découvre une atmosphère d’abandon et un environnement lugubre qui sera le théâtre d’une expérience terrifiante, qui laissera en lui une marque de peur indélébile.