Guy de Maupassant : La Peur (Première version)

Guy de Maupassant : La Peur (Première version)

« La Peur » (El miedo), est une nouvelle de Guy de Maupassant dont la première version fut publiée en octobre 1882 dans Le Gaulois. À bord d’un navire naviguant en Méditerranée, un groupe de passagers discute du sentiment de peur. Un voyageur mystérieux remet en question la conception ordinaire de celle-ci, définissant la véritable terreur comme une sensation qui déchire l’âme, différente de la simple inquiétude face au danger. Pour appuyer son propos, l’homme raconte deux expériences bouleversantes de sa vie : l’une dans le désert africain, l’autre dans une forêt française. Ces récits, chargés de tension, offrent une méditation troublante sur la peur et ses effets sur la psyché humaine.

Guy de Maupassant : L’auberge

Guy de Maupassant : L’auberge

« L’auberge » est une nouvelle de Guy de Maupassant, publiée le 1er septembre 1886 dans la revue Les Lettres et les Arts. Située dans les Alpes suisses, elle raconte l’histoire d’Ulrich Kunsi et Gaspard Han, deux guides de montagne chargés de garder un refuge pendant l’hiver, jusqu’au retour du printemps. Encerclés par un paysage hostile et silencieux, la neige bloquant tout accès et la solitude pour seule compagne, les deux hommes affrontent l’enfermement prolongé, l’ennui, la peur et une menace invisible qui peu à peu s’abat sur eux, les plongeant dans une atmosphère de tension psychologique croissante.

Guy de Maupassant : Le lit 29

Guy de Maupassant : Le lit 29

« Le lit 29 » est une nouvelle de Guy de Maupassant publiée le 8 juillet 1884 dans le journal Gil Blas. Elle raconte l’histoire du capitaine Épivent, un officier français arrogant et séduisant dont la réputation de séducteur s’étend dans toute Rouen. Vaniteux et classiste, il méprise ceux qui ne correspondent pas à son idéal de virilité militaire. Envié par les hommes et célébré par les femmes, il se vante de sa liaison avec la belle Irma, maîtresse d’un bourgeois local. Mais la guerre et l’occupation prussienne mettront à l’épreuve la solidité de sa vanité et la fragilité d’un monde bâti sur les apparences.

Guy de Maupassant : Le Père Milon

Guy de Maupassant : Le Père Milon

« Le Père Milon » est une nouvelle de Guy de Maupassant publiée le 22 mai 1883 dans le journal Le Gaulois. Se déroulant pendant la guerre franco-prussienne de 1870, elle raconte l’histoire d’un vieux paysan normand qui vit avec sa famille dans une ferme occupée par les troupes allemandes. Au milieu de la chaleur étouffante de l’été rural, le calme apparent qui règne dans les environs contraste avec la tension croissante qui s’empare des habitants à cause d’une série de meurtres mystérieux commis dans la région. L’histoire commence par un interrogatoire militaire qui va révéler un sombre secret impliquant le vieil homme.

Guy de Maupassant : Nuit de Noël

Guy de Maupassant - Nochebuena

« Nuit de Noël », publié dans Gil Blas le 26 décembre 1886, est un récit de Noël ingénieux et mordant de Guy de Maupassant. Henri Templier, un écrivain solitaire, partage avec ses amis l’histoire particulière qui l’a amené à détester Noël. Une nuit, incapable de se concentrer à cause de l’agitation festive, il décide de quitter son travail et de chercher de la compagnie pour un dîner improvisé dans son appartement. En déambulant dans les rues, il rencontre une jeune femme charmante et robuste qui accepte son invitation. Cependant, ce qui avait commencé comme une escapade joyeuse se transforme en une situation chaotique avec des visites inattendues et une urgence sans précédent.

Guy de Maupassant : Lettre d’un fou

Guy de Maupassant - Carta de un loco 2

Lettre d’un fou est une nouvelle de l’écrivain français Guy de Maupassant, publiée le 17 février 1885 dans le Gil Blas. Le récit prend la forme d’une lettre écrite par un homme tourmenté qui expose, avec une clarté dérangeante, son aliénation mentale progressive. À travers des réflexions philosophiques et scientifiques, il remet en question la perception humaine et la nature de la réalité. Peu à peu, il décrit des expériences troublantes qui le plongent dans un état de terreur et d’obsession. Sa réflexion l’amène à se confronter au seuil qui sépare la raison de la démence, plongeant le lecteur dans une réflexion sur la fragilité de la conscience et l’omniprésence de l’invisible.