Elena Garro : Le jour où nous étions des chiens. Résumé et analyse

Elena Garro : Le jour où nous étions des chiens. Résumé et analyse

Dans Le jour où nous étions des chiens (El día que fuimos perros), deux fillettes, Eva et Leli, se retrouvent seules dans une grande maison de campagne pendant que leur famille fuit la chaleur estivale. Abandonnées et s’ennuyant, elles décident de se transformer symboliquement en chiens et s’intègrent dans le monde de Toni, le chien de la maison enchaîné dans le jardin. Elles adoptent les noms de Christ et Bouddha et vivent une journée dans un temps parallèle, étranger à l’ordre humain. Elles y assistent à une scène de violence : deux hommes s’affrontent et l’un tue l’autre. Les soldats interrogent les filles-chiens, qui répondent par des aboiements, et le meurtrier est arrêté. Le crime les marque cependant ; le jeu est brisé et, de retour à la maison, elles ne peuvent plus maintenir la fiction animale. La nuit se charge de présences fantomatiques et les filles comprennent qu’elles ont franchi une ligne : l’expérience du crime les a expulsées de l’innocence et de tout ciel possible, même celui imaginé pour les chiens.

Juan Rulfo : On nous a donné la terre. Résumé et analyse

Juan Rulfo : On nous a donné la terre. Résumé et analyse

On nous a donné la terre (Nos han dado la tierra), un conte de Juan Rulfo publié dans El llano en llamas en 1953, raconte le parcours de quatre paysans qui marchent sous un soleil de plomb après avoir reçu des terres du gouvernement. À travers un paysage aride et désolé, le récit montre leur fatigue, leur silence et l’incertitude quant à l’avenir qui les attend. Avec une prose simple, Rulfo dépeint la dureté de la campagne et la frustration de ceux qui ont été oubliés par le système. L’histoire, chargée de symbolisme et de critique sociale, expose le combat silencieux des dépossédés dans un monde injuste.

Juan Rulfo : Luvina. Résumé et analyse

Juan Rulfo : Luvina. Résumé et analyse

Dans « Luvina », une nouvelle de Juan Rulfo, un homme raconte son expérience dans un village désolé où la nature et l’abandon semblent avoir condamné ses habitants à une existence de résignation et de pauvreté. À travers ses souvenirs, il décrit un lieu aride battu par un vent constant, où la vie semble s’arrêter et les rêves s’évanouir. Plus qu’un espace physique, Luvina est le symbole de l’impuissance et de la résistance face à l’adversité. En prévenant son interlocuteur de ce qui l’y attend, le narrateur révèle comment son séjour à Luvina a transformé ses illusions en désenchantement, offrant un portrait puissant de la lutte de l’homme contre le destin.