Jorge Luis Borges : L’intruse

Jorge Luis Borges - La intrusa

L’intruse (La intrusa) est une nouvelle de Jorge Luis Borges, publiée en 1970 dans le livre Le rapport de Brodie (El informe de Brodie). L’histoire se déroule à Turdera, un village situé à la périphérie de Buenos Aires, et raconte la vie de deux frères, Cristián et Eduardo Nilsen, de rudes camionneurs unis par la violence, la fierté et une étrange loyauté. Leur lien commence à se distendre lorsqu’une femme, Juliana Burgos, entre dans leur vie et perturbe l’équilibre qui les unissait. Un conte à l’histoire sordide qui dépeint la vie dans la campagne argentine à une époque où les femmes n’étaient que des objets.

H. P. Lovecraft : L’alchimiste

H. P. Lovecraft - El alquimista

L’Alchimiste (The Alchemist) est un conte de H. P. Lovecraft, publié en novembre 1916 dans le magazine The United Amateur. L’histoire est racontée par Antoine, le dernier descendant d’une ancienne et ruinée lignée de nobles français marquée par un mystérieux malédiction qui condamne ses membres à mourir jeunes. Depuis son enfance, le protagoniste grandit isolé dans un château en ruines, entouré de solitude, de livres et de sombres présages sur sa lignée. En enquêtant sur l’origine de la tragédie familiale, il découvre d’anciens documents qui le relient à un passé plein de secrets, d’alchimie et d’une sombre menace qui semble défier le temps.

Gabriel García Márquez : Le noyé le plus beau du monde

Gabriel García Márquez - El ahogado más hermoso del mundo3

Le noyé le plus beau du monde est un conte de Gabriel García Márquez, publié en 1972 dans le recueil La increíble y triste historia de la cándida Eréndira y de su abuela desalmada. L’histoire commence lorsque des enfants découvrent un corps échoué sur la plage d’une petite ville côtière. En l’emportant à l’intérieur, les habitants sont stupéfaits par sa taille démesurée et sa présence imposante. Pendant que les femmes le nettoient et le préparent, elles imaginent qui il était dans la vie et ce que signifiait son existence. À partir de cette découverte, la ville commence à se transformer intérieurement, touchée par la grandeur mystérieuse du noyé.

Guy de Maupassant : Nuit de Noël

Guy de Maupassant - Nochebuena

« Nuit de Noël », publié dans Gil Blas le 26 décembre 1886, est un récit de Noël ingénieux et mordant de Guy de Maupassant. Henri Templier, un écrivain solitaire, partage avec ses amis l’histoire particulière qui l’a amené à détester Noël. Une nuit, incapable de se concentrer à cause de l’agitation festive, il décide de quitter son travail et de chercher de la compagnie pour un dîner improvisé dans son appartement. En déambulant dans les rues, il rencontre une jeune femme charmante et robuste qui accepte son invitation. Cependant, ce qui avait commencé comme une escapade joyeuse se transforme en une situation chaotique avec des visites inattendues et une urgence sans précédent.

Guy de Maupassant : Lettre d’un fou

Guy de Maupassant - Carta de un loco 2

Lettre d’un fou est une nouvelle de l’écrivain français Guy de Maupassant, publiée le 17 février 1885 dans le Gil Blas. Le récit prend la forme d’une lettre écrite par un homme tourmenté qui expose, avec une clarté dérangeante, son aliénation mentale progressive. À travers des réflexions philosophiques et scientifiques, il remet en question la perception humaine et la nature de la réalité. Peu à peu, il décrit des expériences troublantes qui le plongent dans un état de terreur et d’obsession. Sa réflexion l’amène à se confronter au seuil qui sépare la raison de la démence, plongeant le lecteur dans une réflexion sur la fragilité de la conscience et l’omniprésence de l’invisible.

Guy de Maupassant : Mademoiselle Fifi

Guy de Maupassant - Mademoiselle Fifí

Mademoiselle Fifi est un conte de Guy de Maupassant, publié le 23 mars 1882 dans le journal Gil Blas. Se déroulant pendant l’occupation prussienne en France, l’histoire relate la routine d’un groupe d’officiers allemands qui logent dans un château réquisitionné. Parmi eux se distingue le jeune marquis d’Eyrik, surnommé ironiquement « Mademoiselle Fifí » en raison de son attitude affectée et de son goût pour la destruction. Au milieu de l’ennui et de la pluie constante, les militaires prévoient un dîner avec des femmes du village, sans prévoir les tensions cachées qui émergeront lors de cette rencontre marquée par l’abus et l’arrogance.